Alexandrins

Clark Ashton Smith

Sachant l'ennui du jour, de la nuit, et des rêves,
La lourdé vanite des joies et des douleurs;
Le frêle amour, laissant ses immenses langueurs,
Les désépoirs silongs, et les délices brèves;

Sachant que le ver, dans les sots cerveaux qu'il teint,
A prospéré, est mort joint à sa grise amante;
Sachant que pour jamais une ombre croupissante
Reste dans le tombeau la nuit et le matin;

Sachant la feuille qui vacille, et flambe, et tombe,
La douce mort des fleurs et des soirs étoilés—
Oui, sachant tout cela, les coeurs trop désolés
Ont soif du seul sommeil qui remplit toute tombe.

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